Chapitre I
Yuma Aikawa... un magnifique nom japonais que porte une jeune fille de Tokyo, signifiant « rivière de l’amour ». Elle a 16 ans. Elle réside dans une belle maison au cœur de Tokyo, au Japon. Dans sa chambre, elle est sur l'assise d'une chaise. Tous les meubles de sa chambre sont japonais pour bien montrer son admiration envers son pays et ses origines desquelles elle est très fière. Tout d’un coup, elle entend la voix de sa mère crier son nom. Elle s'empresse donc d'aller à la rampe d'escaliers qu'elle touche quelques secondes après.
« Ma puce, tu ne bouges pas de la maison, je vais faire quelques courses !
- Mais maman ! Il pleut des cordes et c’est le dernier jour de printemps. Attends demain pour y aller.
- C’est gentil de t’inquiéter pour moi ma chérie, mais si je n’y vais pas aujourd’hui, nous n’aurons plus de quoi manger ce soir et demain. Ce serait dommage non ? Répond sa mère sans inquiétude.
- Ouais….t’as raison. Dit-elle en soupirant
- Aller à toute à l’heure !
- Ouais à tout à l’heure ! "Et la conversation s'achève, sur un sourire que Yuma lance rapidement. Après avoir entendu la porte d’entrée claquer pour signaler le départ de ma mère, la jeune fille regagne sa chambre qu'elle aime tant, et se positionne devant la fenêtre, regardant la pluie, dont les gouttes viennent jusqu’à toucher le vitrage.
Le son des gouttes se plaquant contre la fenêtre, lui donne envie de rêver. La japonaise n’entend aucun autre bruit. A cause de la pluie; il n’y a aucun oiseau à l’horizon, aucun animal, aucun signe de vie.
Et là, elle se souvient d’une chose : dans deux semaines et deux jours exactement, c’est la rentrée, et elle passe en seconde. Mais au contraire des autres lycéens, Yuma a hâte de regagner le lycée, car elle dit que ça fait toujours plaisir de revoir ses amis.
Puis elle sent son portable vibrer dans la poche de son jean et le sort pour rapidement répondre.
« Allô ?
- Oui salut Yuma c’est Satô ! Dis moi, tu passes les prendre aujourd’hui tes bouquins ?
- Ah Shiho-Chan ! Oui j’arrive dès que possible !
- OK à tout à l’heure !
- Oui ! »Puis elle referme son portable, de façon à ce que la conversation s’achève. Elle prend un stylo et sur une feuille blanche, note un mot à sa mère. Elle devrait être revenue à son retour. Une fois cela fait, elle prend le mot et descend à toute vitesse les marches des escaliers. Arrivée en bas, elle le pose sur la table près du téléphone, puis sort de la maison, sans oublier de refermer la porte à clefs !
Elle se met à marcher, même si elle sait très bien qu'elle rentrera trempée jusqu'aux os ! Mais la pluie, elle aime bien, comme tout autre temps d'ailleurs : que ce soit soleil, nuageux ou neigeux !
Sous la pluie, elle sent les gouttes d’eau la heurter et s’éclater sur sa peau et ses cheveux.
Mais elle ne veut pas s'en plaindre, car elle sait que l'arrivée de l'été est pour dans quelques mois. Mais bon, la vie aussi avance ! Elle est là, devant la maison de sa meilleure amie, Shiho. De dehors, elle entend la porte d’entrée s’ouvrir et voit Shiho l’acceuillir. Elle rentre donc chez elle après avoir prit le soin d'enlever ses chaussures à l'entrée ! (traditions des japonais)
"Salut Shiho!
- Salut Yuma ! Suis-moi, je vais te rendre des livres ! Ordonne Shiho en se dirigeant vers sa chambre, tout en souriant.
- D'accord ! "
Puis l'intéressée suit Shiho, c'est à dire qu'elle monte les escaliers glissant à cause du bois nettoyé avec soin et entre dans la chambre précédée de sa meilleure amie. Elle s'assoit sur le lit qui est très jolie, puis remarque que Shiho se dirige vers elle, avec une pile de bouquins sur les bras.
" Tiens, tes bouquins ! Désolée de te les rendre si tard mais ils m'auront beaucoup servis ! Donc merci ! Dit Shiho en se dirigeant vers Yuma.
- Ben de rien ! C'est normal ! Répond-t-elle en l'aidant à poser les livres.
- Et dire que le mois d'avril approche, ce qui veut dire rentrée scolaire !
- Eh oui ! "Shiho lance un bref regard sur le cou de Yuma et remarque un collier qu'elle connaît bien.
" Je vois que tu as notre collier de meilleures amies ! Dit-elle en s'asseyant sur son lit.
- Evidemment !"Au Japon, la rentrée scolaire est au mois d'Avril.
Soudain, Yuma remarque sur le bureau de son amie, un gros classeur l'air bien rangé et utilisé avec soin. Elle se lève en souriant et court prendre ce classeur. Puis elle pousse la chaise qui frôle le bureau et l'entend grincer contre le sol, et enfin, s'y assoit.
La jeune fille ouvre le classeur sous le regard gêné de Shiho et détourne le regard du classeur et lance rapidement un sourire à son amie encore assise sur son lit.
Puis elle retourne la tête vers l'objet de couverture bleu et regarde, de feuille en feuille, chaque écrit qui y apparaît.
Puis, ne détournant pas son regard mais suivant la conversation, elle entend Shiho :
"C'est...c'est le classeur où j'écris tous mes textes. Comme tu peux le voir, il y a de tout : poème, fictions, nouvelles et d'autres styles !
- C'est vraiment super ! Tu n'as pas idée à quel point tes écrits sont géniaux !
- Merci ! Ca fait super plaisir à entendre !
- Je le pense ! Tu écris souvent ?
- Assez oui ! Tu sais, écrire c'est génial, on peut s'évader avec les mots, mais au fond, seul l'auteur connaît l'exacte définition des phrases qu'il écrit ! "Yuma laisse apparaître un sourire sur ses lèvres en se rendant compte du talent qu'a sa meilleure amie. Puis, elles se remirent à discuter.
Sans remarquer l'heure passer, elles discutent durant plusieurs heures, jusqu'à ce que Yuma réalise que sa mère est sûrement rentrée, et qu'elle doit l'attendre.
Rapidement, la jeune fille prend la décision de descendre et de rentrer chez elle. Ce qu'elle fait juste après avoir saluer Shiho.
Quelques minutes plus tard, elle est en route, en sentant encore la pluie mouiller ses cheveux et les emmêler.
Soudain, un énorme bruit retentit, comme une sonnerie, et ne cesse de faire du bouquant. Elle l'entend derrière elle, et remarque qu'en face d'elle, toutes les voitures sur la route se rangent sur le coté...elle devine : il s'agit de la police. Elle s'arrête le coeur serré et pense à voix haute :
"Ne tournes pas je t'en prie..."Mais elle voit la voiture tourner. Sous la pluie qui tombe encore, ses larmes montent. Puis elle se met à courir plus vite que jamais. Ses larmes coulent par la peur, mais elles ne sont pas différenciées des gouttes de la pluie sur le visage de la jeune japonaise.
Elle arrive devant chez elle et s'arrête, essoufflée. Elle se plie en deux pour reprendre du souffle, puis lève doucement sa tête et voit en face d'elle la voiture dont, sur le capot, une lumière rouge suivie d'une bleue tournent.
Elle tourne la tête et aperçoit un policier en train de frapper à la porte de son domicile. Son cœur se met à battre très vite, ses pensées s'emmêlent...elle se perd seule en elle-même.
"Je peux vous aider monsieur ?
- Eh bien oui surement. Je suis bien chez Madame et Mademoiselle Aikawa ?
- Oui. Je suis la fille..."Yuma continue la conversation en l'invitant à rentrer.
Quelques secondes plus tard, ils sont; lui et elle; assis sur le canapé du salon.
"Bien, jeune fille...je dois te parler de quelque chose.
- Allez-y je vous écoute.
- Désolée, ça risque de te faire du mal. Dit-il avec tristesse. Tu vas devoir aller vivre chez tes grands-parents maternels. Ils arrivent bientôt si leur route se passe bien.
- Mais pourquoi je dois aller vivre chez eux ?
- Je ne sais pas comment te l'expliquer.
- Ben simplement. Dit Yuma en haussant légèrement les épaules.
- Très bien...je suis désolée, ta mère vient de décéder en accident de voiture.
- Quoi...je rêve...dîtes moi que je rêve...
- Je suis désolée..."Yuma sent qu'elle aimerait tellement que ce soit un rêve, mais malheureusement, il s'agit bel et bien de la réalité.
Elle se lève et se dirige vers la fenêtre. Elle regarde dehors en faisant de gros yeux et les baisse lentement.
Elle a l'impression de perdre toutes ses forces et laisse l'une de ses épaules se plaquer contre la vitre.
Elle pleure en soufflant :
"Non ce n'est pas possible !"Puis elle serre un poing et se met à taper contre la vitre gelée en pleurant. Elle entend la pluie et se perd...elle a l'impression de mourir elle aussi...
Comment faire sa vie sans sa mère qui a toujours été la pour elle quand elle était peinée de ne pas voir son père...
Solitude... Yuma est sous l'emprise de la pire émotion du monde... même si elle sait que malgré que son âme reste figée par la souffrance, sa vie continue d'avancer pas par pas.
La jeune fille est assise sur un banc au cœur de Tokyo, sous un soleil projetant une grande chaleur. Elle sent le bois chaud toucher son dos et le très peu de vent emmêler ses beaux cheveux bruns. Même si ses larmes ne coulent pas sur son visage, la jeune japonaise sent que des larmes s'écoulent par milliers au fond d'elle-même.
Soudain, la tête baissée, la jeune fille voit l'ombre d'une silhouette se dessiner sur le sol. Elle relève rapidement la tête et remarque que la personne présente n'est autre que sa meilleure amie. Celle-ci ne tarde pas à s'assoir sur le banc à coté de Yuma en sentant le bois brulant du dossier et de l'assise. Yuma lance un bref sourire à sa voisine et démarre une conversation :
"Salut Shiho... tu vas bien ?
- Moi oui... mais toi ? Demande Shiho, inquiète.
- Non pas super... en plus de ma mère... mais grands-parents veulent me mettre en tant qu'interne dans un collège... à Kyoto.
- Tu rigoles... ça veut dire que l'on ne va plus jamais se parler ni se voir ?
- Le "jamais" n’est surement de trop, donc je te promets qu'on se reparlera !
- C'est rassurant ! Mais surtout n'oublies pas, si tu veux parler, appelles-moi sur le champ !!
- Oui... merci beaucoup d'être là pour moi Shiho.
- C'est normal. Et... je suis désolée pour ta mère..."Yuma soupir tout en reprenant :
"Ce n'est pas de ta faute... qu'est-ce qu'elle ma manque...
- Oui je n'en doute pas... tu n'as écrire. Je sais que c'est bête comme conseil, mais tu vas voir, ça va te soulager d'écrire. je te le promets..."Les deux japonaises se lancent un léger sourire et se prennent dans les bras, la voix en sanglots et les larmes commençant à monter.
Elles se lachèrent et Yuma regarde sa montre et dit :
"Il est déjà 15 heures. Je dois y aller...
- Déjà ?!
- Tu sais... cela fait 2 semaines que ma mère est morte... on a eut le temps de faire les inscriptions...désolée...
-... Tu vas me manquer Yuma !
- Toi aussi Shiho... "Yuma se lève, le cœur lourd, puis se retourne lentement en lançant un petit sourire à sa meilleure amie. Elle décide de vite se retourner, ce qu'elle fait avant que sa meilleure amie ne la voit en larme.
La japonaise continue son chemin en faisant son mieux pour ne pas s'écrouler sur la ligne jaune du trottoir *.
*Au Japon, tous les trottoirs ont une ligne jaune pour les malvoyants ou aveugles.
La jeune fille accélère le pas, et arrive rapidement devant sa maison.
Elle voit son grand-père ouvrir la porte et mettre ses valises dans le coffre.
"Voilà Yuma, tes valises sont dans le coffre !
- Merci grand-père."Yuma se met à courir jusqu'à sa chambre sous le regard de ses grands-parents. Elle ouvre la porte qui grince légèrement et entre dans la pièce.
Elle ouvre son armoire et se baisse, pour fouiller un carton tout en bas de l'armoire. Ce sont des souvenirs de sa mère. Elle se rappelle de ce jour où elle les lui a donnés...
C'était l'automne et Yuma était assise dans la cuisine, ainsi que sa mère.
Toutes deux fouillaient dans un carton remplies d'objets magnifiques.
"Yuma, tu vois, tout ça ce sont des souvenirs que j'ai depuis toute petite.
Quand je ne serais plus là, je veux que ce soit toi qui l'ai, et que tu le garde longtemps aussi. Comme ça, tu auras des souvenirs de moi.
- Mais maman, tu n'es pas prête de partir !
- Oui mais on ne sait jamais, il peut arriver un malheur quelconque.
-... D'accord."Les deux japonaises se souriaient.
Yuma retient ses larmes et prend le carton dans ses bras. Elle dévale les escaliers et le range dans la voiture, bien placé, de façon à ce que rien ne se casse en route.
Une fois cela fait, Yuma ouvre l'une des portières de la voiture et y entre. Elle s'assied et attache directement sa ceinture. Elle sait que la route va être longue de Tokyo jusqu'à Kyoto.
Yuma n'a pas envie d'aller habiter dans une ville loin de sa ville natale.
Mais étant donné que ses grands-parents maternels habitent là-bas, la japonaise n'a pas d'autres choix que de les suivre.
Une fois dans la voiture, Yuma sort de sa poche des écouteurs reliés à un MP3 rose et noir. Elle passe les chansons et décide enfin quelle chanson elle veut écouter.
Yuma s'épanouit dans les paroles (Elle est japonaise et la chanson aussi donc elle comprend les paroles) tout en regardant par la fenêtre, le temps si différent de ce jour où tout à basculé...
Avant, la pluie coulait sur les vitrages, mais là, le soleil oblige Yuma a fermé légèrement les yeux, tellement il les éblouit.
A ce moment là, en étant emportée par la chanson, Yuma lève la tête vers le soleil et ferme les yeux. Elle a une image de sa mère qui lui vient en tête... cette femme si généreuse remplie de joie et de bonté... cette femme si belle qui ne pensait pas qu'à elle... la meilleure femme au monde.
Pourquoi ce sont toujours les meilleures personnes qui ne vivent pas... pense Yuma.
Yuma essaie pourtant de savoir la raison, mais elle n'y arrive pas. Yuma laisse tomber sa tête contre la vitre chaude du véhicule, et s'endort... le temps passe... passe et ne s'arrête pas... soudain, la japonaise entend une voix essayer de la réveiller :
"Yuma... Yuma réveille-toi on est arrivé ! "L'intéressée ouvre les yeux et voit le visage de sa grand-mère. Derrière celle-ci, elle remarque un grand bâtiment. Alors ça y est... elle a quitté Tokyo et est désormais à Kyoto, dans un collège nommé "Kyoto no gakusei".
(Collège fictif -_^ c'est à dire qu'il n'existe pas dans la vie réelle)
Elle jette ensuite un coup d'oeil à son MP3 qui, apparemment, s'est déchargé en route. Yuma se résout ensuite à enfin se lever. Elle ouvre le coffre, prend ses valises et referme le coffre.
Le directeur de Kyoto no gakusei vient les acceuillir.
En un peu plus d'une heure, il fait visiter le collège à la nouvelle élève, qui durant tout ce temps, se retient de soupirer et de se dire :
"Mais je vais faire quoi moi ici toute seule ?" avec des pensées désespérées...
Une fois la visiter terminée, Yuma est impatiente de savoir dans quelle chambre, et surtout avec quelle colocataire, elle va se retrouver.
Ses grands-parents lui disent :
"Yuma, si tu as un problème téléphone nous sans hésiter d'accord ?!
- Oui oui !!
- Aller au revoir ma petite Aikawa !
- Au revoir, faites bonne route !"Elle leur fait ensuite signe de la main et voit leur voiture partir au loin.
Puis, perdant le véhicule de vue, la jeune fille décide d'aller dans sa chambre pour s'installer, et faire la connaissance de sa colocataire, en espérant que celle-ci devienne rapidement et sans problème, son amie.
Mais, avant de commencer son trajet, Yuma voit un adulte devant elle, qui lui dit :
"Bonjour ! Je suis Hashimoto Arashi, cent pourcent japonais et surveillant de ce collège !!
- Bonjour... Hashimoto. Je suis Aikawa Yuma, la nouvelle étudiante interne.
- J'ai entendu parler de toi et des raisons de ta venue dans ce collège, je suis vraiment désolé...
- Oh moi aussi...
- Hum... bon ! Suis-moi je vais te montrer ta chambre !
- D'accord, j'ai hate de la voir !
- C'est l'une des plus belles ! Répond Arashi en souriant. En plus, Matsuda Tamika, ta colocataire, est très sympathique. Dis-moi, veux-tu de l'aide pour porter tes valises ?
- Non merci, ça ira. "
Arashi acquisse et commence le chemin, suivit de la nouvelle étudiante qui fait le trajet en souriant. Les deux personnes traversent la cour, le hall, les escaliers, un bout du couloir et arrivent enfin devant la chambre.
"C'est ici ! Dit Arashi. Je te laisse entrer et te présenter à Matsuda. Si tu as une question ou besoin de quelque chose, je suis là.
- D'accord, merci beaucoup !
- Pas de quoi ! C'est tout à fait normal. Bon je te laisse, j'ai un rendez-vous avec le directeur. "Le surveillant fait un léger clin d'œil à Yuma, qui se contente de lui sourir en guise de réponse.
Prenant son courage à deux mains, Yuma prend la poignée et la tourne en poussant doucement la porte avec son épaule droite; ses deux mains étant prisent par ses valises.
A son entrée dans la pièce, Yuma entend de la musique, voit un manga posé sur un lit, étant surement celui de sa colocataire, mais ne voit pas la jeune fille logeant aussi dans cette chambre. Un peu soulagée, Yuma avance vers son lit, en voyant qu'il y a déjà des draps de mis, et y pose ses deux valises.
Elle ouvre la première valise et commence à ranger les vêtements présents dans celle-ci dans l'armoire dans laquelle elle remarque que Tamika lui a fait de la place.
La japonaise continue de ranger ses vêtements, catégorie par catégorie (pull, tee-shirt, jean... etc) puis elle se dit à elle-même à voix haute :
"Matsuda a l'air sympathique, j'espère que c'est le cas et qu'elle m'aimera bien..."Après une dizaine de minutes, tous les vêtements sont rangés.
Yuma souffle un gros coup en s'asseyant, pour prouver ses efforts puis voit la porte s'ouvrir. Elle regarde la personne entrant et voit une jeune fille.
La jeune fille étant à l'entrée a les cheveux châtains, raides avec un coté mis derrière son oreille. Ses yeux sont entre marrons et verts, elle a un tee-shirt rose avec différents motifs dessus, un jean noir, des baskets , style converse, blanches et pour finir une mitaine enfiler à sa main gauche, et l'autre mitaine mise sur le poignée de sa main droite.
Les deux japonaises échangent un regard :
"Salut ! Commence Tamika. Tu es surement Aikawa, ma nouvelle colocataire. Enchantée, je suis Matsuda Tamika.
- Salut... oui je suis Aikawa Yuma. Enchantée, Hashimoto a prononcé ton prénom tout à l'heure, donc je l'ai retenu.
- Ah d'accord. Tu viens d'arriver je suppose ?
- Euh... oui...
- Ok. Je t'ai fait de la place dans l'armoire, je pense que tu l'as remarqué ! Réponds Tamika en se mettant la main derrière le cou avec un sourire. Et je t'ai mis des draps, c'est la moindre des choses d'être sympathique avec une nouvelle colocataire ! "Tamika sourit et Yuma lui rend ce sourire.
"Merci...
- Oh ce n'est rien. Dis-moi, tu es sure que ça va ? Tu as l'air... triste... ou un truc dans ce genre.
- Oui ça va. Je vois qu'on ne t'a pas parlé des raisons de ma venue.
- Non on ne m'en a pas parlé.
- Je vois... excuses-moi mais je voudrais me doucher. Où sont les douches ?
- Pas de problème, quand tu sors de la chambre tu prends les escaliers sur ta gauche, ceux de la droite pour celles des garçons. Il ne faudrait pas que t'arrives là-bas si l'un d'eux se douche.
- Oui c'est sur. J'y vais. Merci beaucoup."Tamika regarde Yuma prendre une serviette et un rechange, puis partir sans fermer la porte directement, et aller vers la droite. Tamika ouvre de grands yeux ronds et court vers la porte.
"Aikawa !! C'est à gauche pour les filles !
- Ah oui désolée."Tamika referme la porte et va se coucher sur son lit, son manga à la main.
Quant à Yuma, elle traverse les escaliers que la jeune fille lui a indiqué et arrive enfin aux douches, où il n'y a personne. La jeune fille pose sa serviette sur un bout de la porte et ses vêtements un peu plus loin. Elle se déshabille et entre dans la douche, puis rapidement, tourne la poignée de façon à ce que l'eau chaude coule.